Curiosity is not going to kill this cat/La curiosité n'a jamais été un vilain défaut.
Monday, May 17, 2010
A week in New York, uh, five days actually
Monday, May 10, 2010
Mode ... glissantienne à Paris!
Message d'Astou Arnould, à propos du festival de mode organisé par Lucie Zambo à Paris qui devrait faire plaisir à Edouard Glissant, tant les magnifiques modèles (voyez les photos) expriment la joie de la rencontre des cultures!
A la fin du mois aura lieu à Paris le 2ème Festival de mode ethnique, "Métissages des styles", avec 15 créateurs de vêtements, lingerie, accessoires venant de France, de Burkina Faso et de Côte d’Ivoire.
Le samedi 29 mai 2010de 10H00 à 23H00, traiteur sur place
à la salle 66pelleport, au 66 rue Pelleport Paris 20ème, Métro Gambetta tel: 09.63.54.46.30
Au programme :
- - 10H00 à 18H00 entrée libre : Exposition vente
- 19H30 à 21H00 entrée payante : défilé de mode 5 créateurs renommés accompagné d'un spectacle de danse africaine
Article complet: http://www.categorynet.com/index.php?option=com_content&task=view&id=125126&Itemid=790&utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=mode&utm_content=Twitter
Vous pouvez aussi vous promener sur le blog Afriqua Paris, qu'Astou Arnould anime en collaboration avec Penda K. Traoré et qui traite de la bouillonante culture africaine parisienne. Comme son nom l'indique. http://afriquaparis.blogspot.com/2010/04/gabriel-okundji-auteur-invite-du-jeudi.html
Contribué par - Arabella Hutter en collaboration avec Astou Arnould
Wednesday, May 5, 2010
Tribeca, PEN, Nomad
As the Tribeca Film Festival was wrapping up, the PEN festival was in full swing with Salman Rushdie, Toni Morrison, Patti Smith, Richard Ford, and more. As well as the Nomad festival at the FIAF - Alliance Française - focusing on Lebanon this year. Hard to keep up with it all in NYC. I went to a panel about Dystopia and Utopia which included Jonathan Lethem and Eshkol Nevo. The discussion was interesting, many dystopia/utopia around the world today and in yesteryears. Jonathan Lethem talked about dystopic New York of the 70's. A Russian poet was there, talking in Russian which was then translated by an interpreter. Inga Kuznetsova. Whenever she spoke her face, her voice, her body vibrated with passion. All smiles and joy for utopia - writing, literature, anguish and pain for dystopic USSR. In front of a very restrained audience in a large CUNY auditorium she was holding nothing back, her emotions overflowing freely.
And later that night I went to a poetry reading. The international group of poets read translations from their poems. Again, a Russian, Pavel Nastin, read his poems in Russian. He was practically shaking with anticipation, whether dread or excitement, as he walked on stage. He read into the mic, his poetry's strong rhythms rippling through his body. Whether he was expressing sarcasm or nostalgia his whole body joined his voice in shaping the meaning. When he finished reading one a young woman would take over the mic and read the English version. He would run away to the back of the stage and wait there, in trepidation. When his turn was over he left the stage before the end of the clapping and rushed outside to smoke a cigarette.
Saturday, May 1, 2010
Journée de commémoration à la Réunion
Voilà longtemps que je souhaitais que ce blog soit par épisodes trilingual, multilingual. C'est fait! Dimanche le 9 à la Réunion, une journée mémorable à ne pas manquer!
JOURNÉE DE COMMÉMORATION NATIONALE DES MÉMOIRES DE LA TRAITE NÉGRIERE, DE L'ESCLAVAGE ET DES ABOLITIONS
Lo dimansh 9 mé 2010 dann "Parc boisé, parc Laurent Vergès" o Port 9vèr ziska 13 zèr lo groupaz MCUR-CRA i invit zot tout pou la zourné souvnans trafik zesklav, lesklavaz, ek tout bann zabolisyon. Zourné-la partou dan Lafrans i ansouvnans ali konm i fo. Nou kont si zot tout pou èt anparmi. Nora : Fonnkèr, kont, shan, dans, moring, slam, maloya, lektir 100 non bann konbatan la liberté. Ariv azot ekzot manzé nou va mèt ansanm
L'association MCUR-CRA vous invite à participer à la journée de commémoration nationale des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et des abolitions, le dimanche 9 mai 2010 au parc boisé du Port de 9h à 13h. Au programme : Fonnker, contes, chants, danse africaine, poèmes, moringue, slam, maloya, hip-hop, lecture de 100 noms de combattants pour la liberté et pique-nique de partage sur place....
The MCUR-CRA association invites you to participate in a day of national commemoration of slave trade, slavery and abolition. It will take place Sunday May 9 2010 in the "Parc boisé" or Laurent Vergès Park in Reunion, from 9am until 1pm. Program: Fonnker, storytelling, songs, African dance, poems, moringue, slam, maloya, hip-hop, reading of the names of 100 freedom fighters and potluck picnic...
Wednesday, April 28, 2010
Philadelphia on a happier note
In my last blog, I vented how angry I felt at crossing devastated North Philly. Here's something more joyful. During the Art Crawl in Fairmount, the Ukrainian center presented a happening/fashion show by a young Ukrainian artist/designer Lucy Oleksyuk. A number of young and beautiful Ukrainian women wore her clothes which incorporate elements of Ukrainian folk art and history. A light beige veil wrapped each head. They froze in one place, then vamped around the space and regrouped in various formations. It was beautiful!
Monday, April 26, 2010
Against human rights
Friday, April 23, 2010
microblog: la vie
Thursday, April 15, 2010
Etes-vous un(e) romantique?
Saturday, April 10, 2010
Are you a romantic?
Tuesday, March 30, 2010
Identité nationale? Génie français?
Saturday, March 27, 2010
Le soutien à MCUR s'amplifie!!
• Mme Marie-George Buffet, Secrétaire générale du PCF
• Jean-Marc Ayrault, Député-maire de Nantes
• M. Marc Augé, anthropologue (France)
• M. Germain Viate, conservateur général du Patrimoine (France)
• M. Achille Mbembe, historien et philosophe (Afrique du Sud)
• Maryse Condé, professeur émérite, commandeur des Arts et Lettres, marraine de la MCUR
• Michel Collardelle, conservateur en chef du Patrimoine, parrain de la MCUR.
• Sarat Maharaj, historien de l’art, parrain de la MCUR
• Isaac Julien, parrain de la MCUR.
• Lilian Thuram.
• Milton Guran, anthropologue (Brésil) :
• Marc Cheb Sun, rédacteur en chef de “Respect mag” :
• Irène Frain, écrivain.
• Jean Jamin, anthropologue, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, secrétaire général de la Rédaction de la revue “L’Homme”.
• Doudou Diene, rapporteur à l’ONU.
• Gilles Gauvin, historien, professeur des collèges, écrivain.
• Mark Nash, professeur au Royal College of Art à Londres.
• Dr K. Madavane, professeur à l’Université Jawarharlal Nehru.
• Thérèse Kaufmann, Institut européen pour les politiques culturelles progressistes.
• Hubert Gerbeau, historien.
• Marcel Dorigny, historien.
• Ann Banfield, professeur à l’Université de Berkeley.
• Catherine Coquery-Vidrovitch, historienne, professeur émérite, Commandeur de la Légion d’Honneur.
• Benjamin Stora, historien, professeur à Paris 13, directeur de l’Institut Maghreb-Europe.
• Les membres du groupe de recherche ACHAC (Association pour la connaissance de l’histoire de l’Afrique contemporaine).
• Florence Boyer, chorégraphe.
• Stéphane Hoareau, poète, écrivain.
• Catherine Coquio, professeur de Littérature comparée (Poitiers), présidente de l’Association internationale de recherche sur les crimes contre l’humanité et les génocides.
• Fabienne Gay-Vial, directeur général CAMàYEUX
• Patrick Saingainy, journaliste.
• Sylvie Robic, maître de conférences, littérature, Université de Nanterre.
• Gaëlle Naegellen, chercheuse.
• Catherine M. Sousslof, professeur, Université de British Columbia (Canada).
• Christiane Succab Goldman, réalisatrice.
• Marie-Claude Lui Van Sheng, réalisatrice et productrice.
• Dan Ferrand-Bechmann, sociologue, professeur des Universités.
• Debarati Sanyal, Université de Berkeley.
• Lisa Weeden, chair, Sciences politiques, Université de Chicago.
• Nicolas Bancel, historien, professeur des Universités, Lausanne (Suisse).
• Vijaya Rao, professeur, Université Jawaharlal Nehru (New Delhi).
• Dhir Sarangi, professeur, Université Jawaharlal Nehru (New Delhi).
• Catherine Barat-Marimoutou, enseignante dans le second degré (La Réunion).
• Félix Marimoutou, professeur agrégé, Université de La Réunion.
• Julien Blaine, artiste (France).
• Frédérique Hélias, doctorante, Université de La Réunion.
• Ketty Lisador, artiste (La Réunion).
• Daniel-Henri Pageaux, professeur, Université Paris III, co-directeur de la
Revue de Littérature comparée, membre correspondant de l’Académie des Sciences de Lisbonne.
• Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo, maître de conférences, Université de La Réunion.
• Dominic Thomas, directeur d’études françaises et francophones, Université de Californie (Los Angeles).
• Zerbanoo Gifford, directeur, Centre ASHA, Londres.
.• Dan Ferrand-Bechmann, sociologue, professeur, Université Paris 8.
• Aude Désiré, responsable de la Médiathèque CDDP 94 Espace Aimé Césaire, Créteil.
• Elsa Dorlin, maître de conférences, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
• Dolores Pourette, anthropologue (France).
• Anza Karei Plaiche, doctorante, Université de La Réunion.
• Pep Suribos, écrivain, philosophe, Barcelone.
• Marcel Bolon (La Réunion).
• André Rober, poète, écrivain (France).
• Camille Mauduech, réalisatrice.
• David Picard, Senior Research Fellow, Universidade Nova de Lisboa
(Portugal).
• Claire Guillaume, documentaliste (La Réunion).
• Animesh Rai, chercheur (Inde).
• Stéphane Pradines, Institut français d’archéologie orientale, Le Caire.
• Jeanne Moisand, professeur d’histoire.
• Natacha Pugnet, critique d’art, Université de Provence.
• Hervé This, physico-chimiste INRA, directeur scientifique de la Fondation Science&Culture Alimentaire, Académie des Sciences (France).
• Pascal Blanchard, historien, Achac (France).
• Rada Ivekovic, écrivain, chercheuse (France).
• Marie-Claude Smouts, directrice de recherche honoraire, CNRS/Sciences
Po/CERI, Paris.
• Idriss Kathrada, consultant.
• Trica Danielle Keaton, professeur associé, African-American and Diaspora Studies, Vanderbilt University (États-Unis).
• Christopher L. Miller, professeur, Université de Yale (États-Unis).
• Isa Massu, artiste.
• Philippe Zourgane, architecte, maître de conférence ENSAPVS (France).
• Jean-Yves Rochoux, économiste (La Réunion).
• Therese Kaufmann, co-directeur de l’European Institute for progressive cultural policies.
• Christine Van Assche, conservatrice en chef, service Nouveaux médias, Centre Pompidou
• Florence Boyer, directrice artistique, Compagnie de danse contemporaine créole, Artmayage Réunion.
• Lloyd Desbrisay, architecte, New York.
Contributed by - - Arabella Hutter & Animesh Rai
Tuesday, March 23, 2010
support multiculture in Reunion/soutenir la pluriculture de la Réunion
This bilingual blog has often celebrated multiculturalism. In Reunion several cultures have met to create a unique heritage. Let's support it. See letter and link below to the petition of support for the MCUR.
http://www.mesopinions.com/detail-petition.php?ID_PETITION=89559dee528501bab27b3b96336b0282
"Auteur : soutienmcur@gmail.com
Comité de soutien à la Maison des Civilisations et de l'Unité Réunionnaise (MCUR)
A l'attention de : Monsieur le premier ministre
Monsieur le Premier Ministre,
L’État français a, par la voix du Chef de l’État et par la vôtre, plusieurs fois affirmé son soutien entier au projet de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise. Or, le candidat UMP élu le 21 mars à la tête du Conseil Régional de La Réunion a publiquement affirmé sa volonté de « mettre un coup d’arrêt au projet de la MCUR. »
Monsieur le Premier ministre, nous sommes profondément choqués et inquiets. Nos contacts avec l’équipe projet de la MCUR nous ont démontré le sérieux de leur travail, sa profondeur scientifique, son respect de l’impartialité. Nous avons été témoins de la qualité de leur travail, de leur respect de la vérité scientifique, de leur engagement éducatif et de leur volonté de construire un lieu pour toutes et tous et où toutes et tous auront une place.
Nous espérons, Monsieur le Premier ministre, que le gouvernement français que vous dirigez saura réaffirmer la nécessité de ce projet.
Veuillez recevoir, Monsieur le Premier ministre, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.
“Sir,
We have learned that the MCUR project is threatened to be cancelled by the newly elected president of Reunion Island Regional Council. We will be extremely surprised that the government of the French Republic would support such a decision. Cultural centers are, in our times, sites of debates, exchanges, mixing, multiculturalism and citizenship.
We know the work of the scientific and cultural team of the MCUR led by Françoise Vergès, the quality of its work, its objectivity, its openness to new cultural forms. It has been instrumental for the inscription of maloya to the World Intangible Heritage list. We cannot believe that, when everywhere cultural center are proving to be sites of creativity, of economic development, of research, you will allow the MCUR to be cancelled and that you will agree to the denial of twenty young Reunionnese’s work and commitment.
Sincerely yours."
Contributed by/contribué par - - Arabella Hutter & Animesh Rai
Monday, March 22, 2010
Quick, a small piece of Thomas Bernhard!
I have a few blog entries in the brewing pot. In the meantime can't help sharing the first paragraph of "Wittgenstein's Nephew" by Thomas Bernhard. Who would not want to read the rest of the book after this avant-taste?
"In 1967, one of the indefatigable nursing sisters in the Hermann Pavilion on the Baumgartrerhöhe placed on my bed a copy of my newly published book "Gargoyles", which I had written a year earlier at 60 rue de la Croix in Brussels, but I had not the strength to pick it up, having just come round from a general anesthesia lasting several hours, during which the doctors had cut open my neck and removed a fist-sized tumor from my thorax. As I recall, it was at the time of the Six-Day War, and after undergoing a strenuous course of cortisone treatment, I developed a moonlike face, just as the doctors had intended."
Brilliant. Bernhard takes every rule of literature and breaks it.
Contributed by - - Arabella Hutter
Tuesday, March 16, 2010
Ananda Ranga Pillai's diary: conflict in church
Here is another entry from Ananda Ranga Pillai's diary. I find the relationship between the French and the locals in regard to religion very interesting. Opacity of the relation, would say Glissant? I am not attempting to translate it into French, I don't feel qualified. And I am still hoping to post the entries in Tamul and have, for a while, a trilingual blog! Above a church in Pondicherry which could be the one mentioned in entry.
"Saturday, 16thi October 1745, or Srd Arppisi of Krodhana.—At 8 this morning the church was the scene of a remarkable occurrence. The priest of Karikal, who is on a visit to Pondichery, noticed the distinction made between the Pariah and caste Christians when attending to perform their devotions. A wall has been erected, as a barrier, on the northern side of the interior of the church. On one side of this, the Pariahs collected for worship, and on the other, caste Christians, Eurasians, and Europeans, assembled. during the service. This privilege was obtained by the Native Christians at some former time ; and the distinction of castes has been maintained up to now. The priest of Karikal, however, was offended at this
and instigated the Pariah Christians living at the Pan in Paracheri, the Big Paracheri, the Burning-ground Paracheri, and the Ozhandai Paracheri ; and also the other Pariah and toti, or village service Pariah Christians, to remonstrate. They all went in a body to His Reverence the senior priest, and complained in these words: " If we are really your disciples, it behoves Your Reverence to treat us all alike. The Lord makes no distinction amongst his worshippers. The caste Christians have, however, thought fit to keep us without the pale, and you have acceded to their demand. We submit that this is a partial proceeding, and we request an explanation at the hands of Your Reverence." The priest, having listened. to all this, declared that their complaint was just, and immediately ordered the demolition of the barrier wall. Addressing the assembled people, he said : " You are all my children ; you may, at your pleasure, mingle with the rest of the congregation, and attend divine worship." So saying, he dismissed them with his blessing.
Au evening service was held today in the church. No distinction of caste was made, but Pariahs, Eurasians, Europeans, and Tamilians, all mingled together, attended it. Native Christian females also came. The wife of Askrappa Mudali, the sister's son of Kanakaraya Mudali, who is in good circumstances, went to the church, decked with all the ornaments that are worn by the women of her caste, and arrayed in muslin gauze, which was perfumed. She approached the altar where the senior priest was ministering, knelt down, and was absorbed in listening to his exhortations. As soon as he smelt the sweet odour diffused by the lady's clothes, he stopped preaching, held his nose, thrust the cane which he had in his hand into her hair-knot, and angrily addressed her thus : " Art thou not a married woman? Art thou a dancing woman ? Has thy husband no sense of shame? Can chaste ladies appear at church, dressed in muslin gauze, and exhibit their limbs, bosoms, and the very hair on their bodies ? Thou art a blessed woman indeed I Thou hast attended divine service quite enough I Rise, and begone to thy house ! Having thus spoken, he commanded her to go away. Afterwards, he summoned all the caste Christians, and enjoined on the women that hereafter they should not dress themselves in thin cloths, that they should not deck themselves with ornaments of the kind worn by the Tamilians, that they should tie their hair after the manner of Eurasians, and that
they should not use any perfume. Thereupon, the Christians went in a body to the church, and argued the matter with him. Gavinivfisa VIudali came forward, and opposed any change being made in the old order of things. He said that the recent orders were not agreeable to the entire body of the community. Directions to expel this speaker by force consequently were then given : when these were about to be carried out, he stepped forward, seized the priest by the cloak, used abusive language, and then departed saying " We will not hereafter enter your church!' The Christian people then complained to Kanakargya Mudali. He pacified them, and went to see the priest, to whom he explained the difficulties of the case, and he consented to allow things to remain as they were. After Kanakargya Mudali had left, however, the priest went to the Governor, and told .him that the Christians were rebelling against his authority, were meeting in large numbers, and were setting him at defiance. He begged that an order compelling them to attend the church might be issued. The Governor sent for Krinagsi Pandit, the subordinate Police chief of the peons, and commanded him to arrest
and imprison any Christians whom he might find °assembling in a body of four or more persons, and talking with each other". Thencefor ward, crowds ceased to gather in the streets.
Sunday, [17th October 1745, or] 4th Arppisti of Kradhana.--A few people went to church this morning. A barrier of chairs was put up, to separate the Pariahs from others. It is doubtful what course things will take."
Below is a 1956 photograph of Mr Landy signing, on behalf ot the French government, Pondicherry over to India, represented by Mr Kewal Singh. End of a long story of colonization.
Contributed by Arabella Hutter, thanks to Will Greenspon's technical help.
Thursday, March 11, 2010
De Vinci sur le divan de Freud
Leonard de Vinci, un souvenir de son enfance, par Sigmung Freud est étonnamment touchant. Il dévoue de nombreuses pages à défendre sa théorie extravagante: que les événements de notre enfance modèlent notre affectif d'adultes, même si nous n'en sommes pas conscients. Ses théories et celles d'autres psychoanalystes étant entrées dans notre baggage commun, ses protestations semblent naïves: ben, évidemment, Sigmund, ça s'appelle l'inconscient. De surcroît, analyser un artiste par-dessus les siècles est une tentative passionante et paradoxale, puisque Leonardo aurait certainement trouvé ces théories absurdes. Enfin pas si sûr, de la part de cet artiste visionnaire! Freud nous donne la biographie de Leonardo dans ses grandes lignes. Enfant illégitime, il vivait avec sa mère qui était une paysanne. Son père était un notaire qui épousa une femme de sa classe l'année de la naissance du petit Leonardo. Comme le couple était infertile, le père et sa femme choisirent d'adopter l'enfant quand il avait cinq ans.
Voici le souvenir de Leonardo, dont il fait part dans un texte sur les vautours. Il s'agit peut-être de la seule référence que Leonardo ait faite à son enfance:
"Questo scriver si distintamente del nibbio par che sia mi destino, perché ne la mia prima ricordazione della mia infanzia è mi parea che, essendo io in culla, che un nibbio venissi a me e mi aprissi la bocca colla sua coda, e molte volte mi percotessi con tal coda dentro alle labbra."
"Il semble que j'étais destiné à m'occuper de vautours, car dans l'un de mes premiers souvenirs, je me rappelle, il me semble, que j'étais dans mon berceau quand un vautour descendit vers moi, et ouvrit ma bouche avec sa queue, dont il me frappa entre les lèvres de nombreuses fois."
Freud explique que le souvenir a été transformé par l'inconscient de Leonardo. Selon son interprétation, la queue, qui ayant le même sens en argot italien qu'en français, est une image du pénis, remplace le sein dans la bouche du bébé. Le vautour serait une représentation de sa mère naturelle. Leonardo aurait probablement su grâce à des écrits des Pères de l'Eglise que, d'après les Egyptiens, tous les vautours étaient des femelles fécondables seulement par le vent. Comme sa mère. Ce souvenir altéré exprimerait l'absence du père et la relation intensément érotique avec sa mère qui, selon Freund, aurait causé son homosexualité. Cependant, il semble que le mot "nibbio" signifie en fait la buse et non le vautour, le terme aurait été mal traduit dans le texte que Freud a consulté. Cette théorie est aussi intéressante au vu que Leonardo était obsédé par le désir de voler, pour rejoindre sa première mère?
Freud passe ensuite à l'analyse du tableau de Leonardo intitulé St-Anne avec Madonne et Enfant (les reproductions de ce tableau et de la gravure décrite plus bas se trouvent dans une autre entrée de ce blog: http://bilingualblogbilingue.blogspot.com/2010/03/sigmund-freud-gets-all-artistic_09.html). Il remarque que les femmes, semblent partager un seul corps et des membres en commun. De plus, avec leurs sourires identiques à la Joconde, elles paraissent avoir le même âge. De manière convaincante, Freud avance que les femmes représentent les deux mères dans la vie du petit Leonardo. Certains ont vu la forme d'un vautour couché dans la partie supérieure de la robe grise que porte la Madonne. Un freudisme peut-être! Les experts jugent que la gravure est postérieure au tableau. Freud propose qu'elle est antérieure et que Leonardo aurait supprimé le petit St-John sur la gauche afin de corriger la fusion des corps. Je trouve que la gravure a une composition plus classique et statique, alors que le groupe du tableau semble sur le point de s'écrouler. Cette effet rend la composition plus dynamique, comme si le petit Jésus allait tomber des mains de sa mère. Il semble déchiré entre son amour pour elle et son désir de s'enfuir en compagnie du petit agneau. Freud ne parle pas de cet animal qui symbolise traditionnellement l'innocence et de son rapport à la famille. Il semble aussi penser que la Madonne représente la mère naturelle de Leonardo. Pourtant, la position retirée de St-Anne, à l'arrière-plan, correspond mieux au rôle de la mère naturelle, dont la présence planerait sur le couple de la mère et du bambin.
A la fin de sa vie, Freud déclara que ce livre était probablement son préféré parmi les nombreux textes qu'il a écrits.
Contribué par - - Arabella Hutter