A more simpaticx queer smurf |
Back in 1959, Belgian comic artist Peyo gave the world the Smurfs—those little blue communitarians who all looked the same but had one defining personality trait. One was Clumsy, one was Grouchy, one was Lazy, and so on.
Then in 1967, Peyo had a real lightbulb moment. He introduced… Smurfette. What was her defining trait, you ask? Was she Witty Smurf? Scientific Smurf? Existentialist Smurf? Nope. She was Female. That’s it. Her entire personality boiled down to: Girl Smurf. Revolutionary.
Man, de Beauvoir says, is the norm whose superiority is normal as expected, and even required; woman, on the other hand, is the Other, excluded from the site reserved only for the norm by being obliged into occupying the usually negative place of non-normality.
Smurfette’s existence in an otherwise all-male Smurf village perfectly illustrates this: male is neutral, female is the anomaly.
Flash forward to 2025. Surely we've progressed, right? There’s a new Smurfs movie on the horizon. Smurfette is still the one and only gal in the gang, voiced by Rihanna, which is cool, but still—doesn’t fix the fact that she’s the only female blueprint in a whole sea of blue dudes.
And still no Queer Smurf. No Trans Smurf. No Nonbinary Smurf. Just one lonely Smurfette, holding down the gender fort since LBJ was in office.
So maybe think twice before taking your kids to see a movie that’s recycling gender stereotypes thriving since the Cold War. It might be animated, but the messaging isn’t exactly… groundbreaking.
La Schtroumpfette et l’éternel fossé des genres (Maintenant avec Rihanna !)En 1959, le dessinateur belge Peyo a offert au monde les Schtroumpfs — ces petits communistes bleus qui se ressemblaient tous, à un trait de personnalité près. Il y avait le Schtroumpf Maladroit, le Schtroumpf Grognon, le Schtroumpf Paresseux, et ainsi de suite. Puis, en 1967, Peyo a eu une vraie illumination. Il a créé… la Schtroumpfette. Quelle était sa caractéristique principale, vous demandez-vous ? Était-elle la Schtroumpf Spirituelle ? La Schtroumpf Scientifique ? La Schtroumpf Existentielle ? Non. Elle était... une femme. C’est tout. Toute sa personnalité se résumait à : Schtroumpf Fille. Révolutionnaire, non ? L’homme, dit Simone de Beauvoir, est la norme dont la supériorité est normale, attendue, voire exigée ; la femme, en revanche, est l’Autre, exclue de l’espace réservé à la norme, contrainte à occuper la place (généralement négative) de la non-normalité. L’existence de la Schtroumpfette dans un village de Schtroumpfs exclusivement masculin illustre cela à la perfection : le masculin est neutre, le féminin est l’anomalie. Avançons jusqu’en 2025. On aura sûrement fait des progrès, non ? Il y a un nouveau film des Schtroumpfs à l’horizon. Et vous ne devinerez jamais : la Schtroumpfette est toujours la seule fille du groupe. Elle sera peut-être doublée par Rihanna — ce qui est cool, mais bon, ça ne change rien au fait qu’elle reste l’unique être féminin parmi une mer de mecs bleus. Et toujours aucun Schtroumpf Queer. Aucun Schtroumpf Trans. Aucun Schtroumpf Non-Binaire. Juste une pauvre Schtroumpfette isolée, gardienne du genre depuis que Charles de Gaulle était président. Alors réfléchissez à deux fois avant d’emmener vos enfants voir un film qui recycle tristement des stéréotypes de genre qui ont survécu à la guerre froide. Le film est peut-être animé, mais son message ne l’est pas vraiment.
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